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À l’occasion de l’arrivée de mon nouveau chat et afin d’éviter des préjudices et dommages corporels, j’ai refait le point sur la sécurité et les dangers domestiques. Un chat est à l’image d’un bébé humain. Malgré son caractère animal, celui-ci montre une fragilité à tous les instants de sa vie. 3 mesures essentielles vous permettront d’accueillir un chat en toute sécurité.
La sécurité de votre chat grâce au GPS
Selon l’ICAD, un chat est déclaré perdu toutes les 10 minutes environ.
Le GPS est une solution efficace face à cette source d’angoisse. Ce qui était compliqué à élaborer, n’était pas forcément le mécanisme en tant que tel, mais plutôt le fait d’assembler un dispositif si complexe sur un animal aussi petit qu’un chat. Certains modèles disposent d’options intéressantes.
Un GPS contribue réellement à connaître intimement votre chat. On s’informe sur sa position, son périmètre de parcours et les zones dangereuses fréquentées.
GPS avec ou sans abonnement
Choisir un abonnement peut valoir le coût pour assurer la sécurité de votre chat. Celui-ci n’est toutefois pas obligatoire. Vous pouvez par exemple opter pour la seule médaille GPS pour chat, dont la politique de vente propose une option de collier GPS sans abonnement.
J’aime bien cette opportunité. C’est un peu comme une offre d’essai illimitée avec l’avantage de tester les capacités d’une bécane gratuitement. D’autant plus qu’il s’agit d’une start-up française. Il semble vraiment léger et son allure, elle claque, vous trouvez pas ? Sinon, il faudra vous tourner vers des appareils moins performants, comme les détecteurs.
J’ai testé deux types d’appareils. L’un d’entre eux m’a été donné par Weenect, un autre collier GPS. J’ai beaucoup apprécié les fonctionnalités et la qualité globale du produit. Mais je l’ai arrêté parce que l’abonnement demande un budget non négligeable.
Ensuite, le Tile. Ce n’est pas réellement un GPS, car il ne peut fonctionner que sur les objets immobiles. Le fabricant l’indique d’ailleurs dans sa notice. Manquant de fiabilité, j’ai fini par l’abandonner. Si vous refusez l’abonnement il faudra vous tourner vers les appareils moins performants. Détecteurs en tout genre aux capacités réduites, fatalement. Pour un gadget d’appoint ça peut le faire, si le chat évolue dans un périmètre bien déterminé. Ce qui n’arrive pas souvent hein…
Qui suis-je ?
Depuis que j’ai un chat, je m’intéresse à son comportement et aux notions de territoire félin. Avec le site, j’ai pu développer au fil des années une expertise qui s’enrichit régulièrement.
En savoir plus.
La puce d’identification
Il est tout d’abord obligatoire d’identifier votre chat. C’est en effet la loi. Légalement, il est de rigueur pour tout propriétaire de chat de lui implanter une puce. Si vous le souhaitez, il est possible de le faire tatouer. Cette mesure a été prise pour tout individu né après 2012 (le chat, pas vous 😉). L’identification permet d’associer formellement un chat à son propriétaire. Celle-ci donne lieu par ailleurs à toute une série d’informations concernant l’animal, comme son dossier médical. À l’évidence, le collier seul ne suffit pas, surtout si aucune adresse ou aucun numéro n’est indiqué.
La puce est introduite à l’aide d’une seringue suivant un protocole respectant les directives des bonnes pratiques résumées dans l’arrêté du 2 juillet 2001 relatif à l’identification par radiofréquence des carnivores domestiques. La jugulaire gauche a été choisie pour recevoir l’implant. Vous obtiendrez à l’issue de vos démarches une carte unique d’identification de l’ICAD. Les dispositions pour rendre l’acte le moins douloureux possible ont été prévues.
S’il s’agit d’une identification par tatouage, on va privilégier une anesthésie locale.
Même si de rares cas de migration de la puce ont été constatés, une enquête legislative a démontré que seul le respect rigoureux du protocole durant l’opération et après celle-ci, empêchait une tel évènement d’arriver.
Le vaccin, pour sa santé
Il me semble raisonnable de vacciner son chat… Mais pas à n’importe quel prix ni à tord et à travers. Normalement, votre vétérinaire vous demandera si votre compagnon est d’intérieur ou d’extérieur, même s’il y a juste accès. Selon son profil, il suivra un protocole que la plupart des cabinets appliquent.
Soit, une injection annuelle réunissant plusieurs vaccins pour le protéger contre un certain nombre de maladies. Je suis loin d’être favorable à ce type de démarche, tout simplement parce que l’immunité pourrait durer plusieurs années, voire toute une vie. Par ailleurs, si votre chat est destiné à ne vivre qu’en intérieur, je ne vois aucun intérêt à le vacciner contre une maladie qu’il pourrait attraper dehors auprès d’autres congénères, ou à l’occasion de ses promenades.
Si vous souhaitez vous renseigner davantage, je vous recommande la lecture du livre de Jutta Ziegler (qui aborde notamment le sujet des croquettes). Votre intérêt est de protéger votre chat en pesant le bénéfice-risque des effets secondaires de la vaccination et d’une maladie.
Les dangers de la maison
Les chatons n’ayant aucune expérience de terrain sont également concernés.
Les objets dangereux
Vous croyez avoir pris toutes les précautions pour éviter à votre chat de se blesser, s’étouffer, ou s’électrocuter ? Il suffit d’un oubli. D’une mauvaise anticipation pouvant entrainer des dommages… Voire pires.
Faîtes comme si vous aviez un petit enfant, voire un bébé à quatre pattes déambulant dans votre maison. Supprimez tout objet risquant de porter atteinte à son intégrité. Si justement vous avez des enfants de 5, 6, 7 ans ou un peu plus, souvent ces derniers laissent derrière eux des petites pièces de jouets sur le sol. Votre chat pourrait jouer avec et avaler un de ces objets…
Pensez également aux produits ménagers mal fermés, à vos huiles essentielles si vous en utilisez, à certains produits pharmaceutiques comme la perméthrine. Il s’agit d’un insecticide fulgurant destiné à lutter contre les poux. En voulant traiter les surfaces d’une chambre – par exemple celle de votre enfant – parce qu’il a été victime d’une infestation de poux, vous mettez involontairement votre chat en danger de mort. Une mort inéluctable, lente et silencieuse. Vraiment l’horreur ce produit. D’autant plus qu’on le retrouve dans la composition des antipuces pour chien. Donc… Méfiance.
Dernier produit dangereux auquel on a tendance à oublier sur une table… La cigarette électronique. En jouant avec, un chat pourrait faire couler le liquide et s’en mettre plein les poils. Ou pire… le lécher et en avaler. C’est ce qui est arrivé à mon chaton le tout premier jour de son arrivée. Pas le nouveau, l’autre, celui qui est malheureusement décédé à cause d’une voiture. Résultats… Une bonne gastro et une consultation véto le lendemain.
Les câbles
Malgré une vigilance accrue, certains endroits nous échappent. Ils peuvent constituer de véritables pièges. Les fils dénudés d’un four ou d’un lave-vaisselle représentent un danger. Même si le chat ne se prend qu’une châtaigne, cela risque de le stresser, ce qui n’est jamais bon pour son épanouissement et son bien-être au quotidien.
On a tendance à moins y penser car ces câbles sont normalement cachés. Le problème c’est que si le chat est à l’image d’un bébé, il est également un contorsionniste aguerri.
Il se glisse tel un tapis dans chaque recoin de la maison. Accède facilement aux emplacements souvent dangereux comme les multiprises dissimulés derrière un canapé, un téléviseur, un bureau… Le fait de se trouver devant une prise ou même de toucher les fils n’est pas spécialement dramatique en soi. En réalité pour les fils, comme le chat est joueur et curieux, il pourrait s’amuser à mordre dedans.
Anticipez les risques en obstruant les passages les plus menaçants ou selon les lieux, en installant des caches-prises. Pour les fils, placez des manchons. Cela constituera une seconde couche de protection. Pensez également aux périodes de non-surveillances, durant la nuit. Eh oui… La nuit on dort, mais pas spécialement tout le monde…
Les chutes
Fenêtres et balcons sont évidemment les coupables désignés concernant les chutes. On ne dispose pas d’une documentation institutionnelle sur le sujet. Cependant, Silvia Badolatoune comportementaliste féline, a eu l’idée de réaliser un sondage auprès de sa communauté. Soit un panel représentant environ 300 personnes et plus de 1600 chats. Il s’agit bien entendu d’un simple échantillon offrant une valeur relative. Mais celle-ci a le mérite d’exister et de montrer une certaine réalité par rapport à cet accident domestique.
Les chiffres indiquent qu’environ la moitié des propriétaires ont déjà traversé une telle expérience avec un de leurs chats, et que plus de 85% s’en étaient sortis. Ce qui représente une excellente nouvelle sur le taux de survie. En rapprochant ces données avec ceux qu’elle a été récoltées auprès des cabinets vétérinaires, elle y trouve une corrélation.
Concrètement, ces quelques remarques préliminaires devraient vous encourager à prendre toutes les dispositions utiles pour éviter un drame d’arriver. S’il est impossible de surveiller en permanence l’accès à un balcon ou une fenêtre, il est en revanche envisageable de placer une barrière contre les chutes, grâce à des filets de protection ou des moustiquaires adaptées. Il en existe de tous les genres. Certains sont plus discrets que d’autres. Quelques modèles permettent de coulisser l’ensemble sur le rebord de la fenêtre.
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