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Avoir un chat, c’est comme posséder un petit démon farceur qui s’amuse à défier toutes les lois de la logique. Au fil des jours, j’ai compilé une liste hilarante des exploits les plus stupides de mon félin. Préparez-vous à un voyage dans le royaume de l’absurde !
1. Rentrer… Pour sortir.
L’entrée triomphale… pour une sortie immédiate
C’est pendant les beaux jours de l’été et du printemps, que la porte-fenêtre du salon reste le plus souvent ouverte. Et le chat passe son temps à se promener autour du jardin, ou à piquer un roupillon à l’ombre d’un buisson que j’ai pas encore taillé. Là, y a un truc qui m’a toujours fait marrer. C’est de le voir rentrer, déambuler jusque la cuisine et faire son retour pour sortir fièrement… Et il peut faire ça 3, 4, ou 5 fois de suite. Ça laisse rêveur…
Mon chat semble croire que la porte d’entrée est une sorte de portail magique. Il entre avec un air de victoire, seulement pour réaliser qu’il a commis une erreur monumentale et qu’il veut sortir tout de suite. Une entrée théâtrale, une sortie plus rapide qu’un magicien se volatilisant.
2. Rentrer par une porte parce qu’il pleut
Et vouloir sortir par l’autre… On sait jamais
Ah, les mystères du comportement félin, où même le simple choix d’une porte par temps de pluie devient une énigme digne des plus grands détectives. Mon chat, ce stratège météorologique incompris, a développé une technique unique pour affronter les gouttes d’eau, mais son exécution est tout sauf conventionnelle.
Quand la pluie s’abat, mon chat n’a qu’un objectif : trouver un autre accès où la pluie y brillera par son absence. Mais pourquoi diable choisir la porte d’entrée quand on peut opter pour la sortie du fond, derrière laquelle il est possible d’y retrouver un soleil de feu de Dieu ? Un choix aussi complexe que de décider quel parapluie utiliser un jour de pluie.
Qui suis-je ?
Depuis que j’ai un chat, je m’intéresse à son comportement et aux notions de territoire félin. Avec le site, j’ai pu développer au fil des années une expertise qui s’enrichit régulièrement.
En savoir plus.
3. S’asseoir sur mon MacPro…
Et tout dérégler.
Mon MacPro n’est pas seulement un ordinateur, c’est aussi le trône préféré de mon chat. Il s’assoit dessus avec l’innocence d’un monarque qui réorganise son empire. Les touches déréglées deviennent des provinces rebelles sous la patte impitoyable de Sa Majesté Féline.
Imaginons une salle de commandes spatiales, avec des boutons délicats et des écrans tactiles sensibles. Mon chat, c’est le commandant malicieux qui décide qu’une reconfiguration totale est nécessaire. Il s’assoit avec la grâce d’un chef d’orchestre prêt à diriger son opus, mais au lieu de musique, c’est une cacophonie de touches appuyées aléatoirement.
Tiens… J’ignorais cette nouvelle fonctionnalité… Comment la supprime-t-on ? Le clavier, jadis un instrument harmonieux pour exprimer mes pensées, devient soudain une toile chaotique de caractères incohérents. C’est comme si mon chat décidait que les lettres devraient se mélanger et créer une nouvelle langue, une langue incompréhensible à l’humain mais qui, selon lui, doit être la clé de la communication féline : « *¨%//+++czdbyugyg23344#c::kvù^$4*¨£« «
4. Aller dans le garage…
Et se laisser enfermer
Le garage, un lieu mystérieux aux yeux de mon chat. Il y entre avec une curiosité digne d’un explorateur intrépide, pour se retrouver soudainement confiné dans les ténèbres. Sa grande découverte se transforme rapidement en une expérience digne d’un thriller psychologique félin.
Le garage, qui semblait être une aventure passionnante, devient le théâtre d’une bataille intérieure. Mon chat, pris au piège de son propre enthousiasme, doit maintenant faire face à l’idée que peut-être, juste peut-être, toutes les portes ne mènent pas nécessairement à des découvertes éblouissantes. Au bout d’un moment, on finit à la maison par se poser la question : Au fait… Où est le chat ?
5. Tomber sur le chat dans un tiroir…
Alors qu’on le cherche partout
Chercher mon chat devient une chasse au trésor quotidienne. Invisible jusqu’à ce que le tiroir soit ouvert. C’est comme s’il possédait un talent inné pour le camouflage, mais qui se révèle uniquement quand on a besoin de chercher autre chose.
un Houdini félin, qui choisit le tiroir comme une porte dérobée vers un monde mystérieux où seuls les élus peuvent accéder. Les tiroirs, autrefois des espaces banals pour ranger des objets du quotidien, deviennent des portails magiques vers l’inconnu, des passages secrets dignes d’un roman d’aventure.
6. Sauter des escaliers sans arrêt
Et finir par se faire mal
Mon chat, un cascadeur en herbe, décide de défier la gravité en sautant des escaliers sans fin. Au début, c’est un spectacle comique, mais la comédie tourne rapidement au drame quand il atterrit mal. La morale de l’histoire : même les félins ont besoin de cours d’atterrissage.
À l’image d’un intrépide funambule qui se lance sur son fil avec une confiance insolente, mon chat commence son numéro… Le premier saut est gracieux, presque poétique, comme s’il était un danseur étoile dans un ballet félin. On pourrait presque entendre une musique invisible accompagner sa descente. Cependant, le charme de la performance finit par s’effondrer quand au bout du 7 ème saut, ça se transforme en une mauvaise chute. Les escaliers, autrefois le terrain de jeu d’un félin agile, deviennent soudain le décor d’une farce. Mon chat, au lieu de prendre son élan avec la précision d’un gymnaste olympique, semble oublier momentanément les lois de la physique. Eh oui mon coco… C’est haut, personne t’a demandé de jouer les Icare. Résultats : entorse sans gravité, mais un repos forcé de 15 jours. Ça tombe bien, t’es un chat et les chats ça aime dormir…
7. Sauter sur mon épaule de l’arbre à chat, ça fait mal…
À moi.
L’arbre à chat, une zone de jeu incontestée pour mon chat. Sauter sur mon épaule depuis cette hauteur semble être une idée géniale pour lui. Pour moi, c’est comme si un petit ninja poilu décidait d’organiser un assaut surprise. Ça fait mal, mais c’est difficile de ne pas être impressionné par son agilité.
La métaphore qui se dessine ici est celle d’un voyageur qui décide de sauter directement dans l’inconnu, de prendre un raccourci audacieux plutôt que de suivre le chemin sécurisé. Mon épaule devient la base de retour, un point d’arrivée pour lancer de futures escapades spontanées dans les recoins mystérieux de la maison.
Cependant, pour moi, cette audace féline a des conséquences physiques. L’atterrissage, bien que léger aux yeux de mon chat, peut être ressenti comme une attaque surprise de la gravité. Mon épaule, conçue pour soutenir le fardeau du quotidien, se retrouve subitement chargée d’un félin aventurier. C’est une expérience à la fois douloureuse et comique.
Mon chat, pendant ce temps, se pavane sur mon épaule comme s’il avait conquis la cime de l’Everest. Et tandis que je grimace momentanément sous l’effet de l’impact, il se perche avec fierté, prêt à planifier sa prochaine expédition.
8. S’agripper à mon bras alors qu’il glisse de la chaise… Ça fait mal aussi.
À moi aussi.
Mon chat aime jouer les acrobates sur les chaises, mais son talent se révèle au moment où il commence à glisser. Au lieu de sauver sa propre chute, il s’agrippe à mon bras comme si j’étais une corde de secours. C’est une scène digne d’un film d’action, avec moi comme le héros involontaire.
Pour mon chat, c’est une prouesse de survie, une démonstration de sa ténacité face à l’adversité. Pour moi, c’est une leçon sur la résilience, sur la manière dont même dans les moments difficiles, il est possible de s’accrocher et de trouver un moyen de remonter. Et alors que mon gémissement s’amplifie, mon chat reste là, perché sur mon bras, le regard fixé devant. C’est comme si, dans son esprit, chaque chaise était une montagne à gravir, chaque descente une opportunité de prouver sa détermination et le bras, la corde providentielle de l’alpiniste. Moralité, il est possible de s’accrocher et de trouver un moyen de remonter, même si cela signifie que mon bras devienne involontairement un point d’ancrage pour un félin en quête d’exploits. Vous voulez essayer ?
9. Se purger sous le canapé durant notre absence.
C’est quoi cette odeur ?
Lors de nos absences, mon chat décide que c’est le moment idéal pour se purger. Malheureusement, son choix de lieu, sous le canapé, transforme notre salon en une scène de crime olfactif. C’est comme découvrir un secret honteux à notre retour.
Les chats, ces maîtres de la dissimulation, ont une façon particulière de laisser leur empreinte, même en notre absence. Mon chat, expert dans l’art de la discrétion, a développé une technique : se purger sous le canapé durant nos sorties. Un artiste choisissant délibérément un endroit improbable pour créer son œuvre. Le canapé, canevas inattendu, devient le support de cette expression féline. Chaque recoin obscur devient une toile, chaque purgation un coup de pinceau dans une composition remarquable. Et alors que nous cherchons à comprendre cette énigme olfactive, mon chat, tranquillement affalé sur le canapé, arbore un air d’innocence qui défie toute accusation. C’est comme s’il savait que chaque purgation sous le canapé est un mystère non résolu, une partie de son plan astucieux pour maintenir son aura de félin insaisissable.
10. Tomber dans la piscine du voisin…
Alors que ça fait 1 an qu’il l’a pas vidée (le dégoûtant)
Mon voisin a une piscine démontable, mais mon chat n’est pas un nageur. Pourtant, il se retrouve à faire trempette dans la piscine abandonnée depuis une éternité. C’est comme s’il avait décidé que sa vie avait besoin d’un peu plus d’aventure aquatique.
Se croyant funambule, mon chat avec sa curiosité infinie, décide d’arpenter la ligne continue du bord de la piscine du voisin… Pourtant non entretenue depuis des lustres. Un vrai bouillon de culture. Lieu idéal pour tenter l’odyssée aquatique. Les bords accusent malheureusement une surface glissante comme le beurre chaud à la surface d’une poêle. mon chat, prêt à conquérir de nouveaux horizons, se prépare au contraire à un plongeon involontaire, mais épique.
OoooOk : tout ça s’est terminé par un double shampoing, double rinçage et vermifuge en prévention. Maintenant au moins tu sais que le funambulisme demeure un art exigeant de longues heures de pratique. Mais s’il-te-plaît, la prochaine fois, essaye d’abord sur la table du salon, pas sur la piscine insalubre du voisin.
En conclusion
La vie avec un chat est un voyage constant entre le ridicule et l’adorable. Chaque bêtise est une anecdote, chaque escapade un chapitre dans le livre de sa folie féline. Alors, si votre chat semble avoir un doctorat en stupidité, rappelez-vous que c’est peut-être cette touche de folie qui rend la vie avec lui si extraordinaire et touchante.
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