Arbre à chat design radical | Hommage au post-moderne

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À force de voir fleurir des arbres à chat « design » aux lignes épurées et aux matériaux nobles, on finirait presque par croire que tout ce qui est minimaliste ou géométrique appartient au post-modernisme. C’est une erreur fréquente. Car en réalité, le post-moderne ne se confond pas avec le design scandinave, minimaliste ou industriel. Au contraire, il s’est construit contre ces mouvements modernistes, en leur opposant une vision critique, ironique et parfois radicalement provocante.

Le style Japandi ? Un retour à la nature et à l’essentiel.

Le Bauhaus ? Le culte de la fonction.

Le design scandinave ? L’éloge du bon goût démocratique.

Rien de tout cela ne relève du post-modernisme. Ce dernier, bien plus subversif, n’a pas peur du faux, du kitsch, du jeu ni de l’hybride. Et aujourd’hui, certains arbres à chat osent s’en inspirer. Voici l’émergence d’un mobilier félin radical, en hommage à ce courant historique trop souvent galvaudé.


article publié le 19/06/2025

Écouter l’article

Et bienvenue à toutes et à tous ! Aujourd’hui, on plonge dans un sujet assez inattendu, le design post-moderniste appliqué aux arbres à chat.

Ah oui, surprenant !

On s’appuie sur un article de Waneka qui analyse des créations félines, on peut dire radicales. L’objectif, c’est de comprendre ce style dans ce contexte très précis et pourquoi ça émerge maintenant.

C’est une bonne question !

Et tout de suite, une précision importante, le postmodernisme, attention, ce n’est pas le minimalisme épuré ou le style scandinave.

Non, non, pas du tout !

C’est plutôt l’inverse en fait. C’est une réaction souvent critique, ironique, un peu provocatrice,
contre les mouvements modernes, genre le Bauhaus, le fonctionnalisme pur.

Exactement !

Le postmodern, lui, il aime le faux, le kitsch assumé, le jeu, le collage improbable.

Tout à fait ! Et l’article de Wanekat, justement, il donne des caractéristiques assez claires
pour ces arbres à chat postmodernes.

Ah oui, lesquels par exemple ?

Alors, on parle de formes géométriques, oui, mais exagérées, presque comme une caricature, tu vois.

D’accord.

Une palette de couleurs très, très tranchées, souvent des couleurs primaires
ou alors des associations qui jurent un peu, quoi, discordantes. Le pastiche est aussi super important, c’est-à-dire qu’on va imiter ou citer, mais de façon décalée, l’architecture, la sculpture ou même des meubles historiques.

D’accord, une sorte de clin d’œil.

C’est ça. Avec de l’ironie esthétique, un détournement des fonctions et puis une dimension très ludique, voire parodique.

Alors, l’exemple qui m’a le plus marqué, c’est cet arbre à chat bombe de Calgeus.
Ah oui, celui-là est frappant. C’est comme si Ettore Sottsass avait rencontré l’univers hypercrière de Lisa Frank, mais avec une texture un peu fait techno pour chat.

C’est une bonne image.

L’objet, il a l’air de crier « Regardez-moi ! Je suis un chaos joyeux et contrôlé ! » Et on retrouve tout ce que tu disais. Le pastiche, clairement, du mobilier années 80, le groupe Memphis.

Oui, très Memphis.

Les formes sont exagérées. La palette de couleurs, c’est une explosion. La texture en moumoute est totalement assumée. Et il y a une ironie visuelle évidente. C’est joyeusement absurde.

Et ça, ça nous connecte directement, comme tu dis, au groupe Memphis Milano, fondé par Ettore Sottsass en 81.

C’est ça.

C’était vraiment une rébellion contre la rigidité, le côté parfois un peu froid, du design moderniste. Eux, ils disaient « assez du rationnel, du discret ».

On veut de la couleur.

Exactement. Ils ont balancé des couleurs criardes, des formes complètement folles,
des matériaux considérés comme populaires, un peu cheap même,
comme le stratifié, le terrazzo. Le rediff, c’était de célébrer l’émotion, le kitsch, mais assumée. L’humour, un certain chaos aussi. Chaque objet Memphis, c’était comme un petit manifeste visuel, une provocation qui réintégrait l’ornement, le décoratif.

On imagine bien, oui, cette exubérance visuelle, presque un peu cartoon parfois,
qui caractérisait Memphis.

Oui, c’est ça. Mais attention, il ne faut pas confondre un objet juste parce qu’il est coloré ou un peu bizarre, ça ne le rend pas automatiquement post-moderniste.

Ah d’accord, c’est plus subtil que ça.

Oui. Le critère clé, c’est vraiment le jeu conscient, avec les références, le détournement de style passé, le pastiche, l’ironie. C’est une sorte de commentaire sur le design lui-même, une posture critique. D’ailleurs, l’article donne un contre-exemple, un truc de design milk, qui est inventif, coloré, mais…

Mais immense, ce côté citation, ce clin d’œil critique.

Voilà.

Il manque cette dimension pour être vraiment qualifié de post-moderne au sens strict.

Mais alors, question bête peut-être, mais pourquoi on irait appliquer un style aussi affirmé, aussi radical, à un simple objet pour chat ?

Justement, l’article suggère que c’est un terrain de jeu idéal. L’arbre à chat, c’est souvent un objet un peu… un point de friction dans nos intérieurs, entre le côté pratique, fonctionnel et l’esthétique.

Oui. C’est rarement très beau, il faut l’avouer.

Exactement.

Alors, le transformer en manifeste visuel, en œuvre presque, c’est une façon d’assumer une esthétique différente, joyeuse, décalée. C’est revendiquer le plaisir visuel, même là où on ne l’attend pas.

Et ça replace le chat au centre, en quelque sorte.

Oui. Symboliquement, ça le réintègre comme un membre à part entière de l’esthétique du foyer. Pas juste un truc fonctionnel qu’on cache. On voit un autre modèle dans l’article, avec sa palette bleue et rouge très audacieuse. Une forme qui rappelle une raquette. Un peu stylisée.

Ah oui, je vois lequel.

Et l’article dit que ça, c’est une vraie approche post-moderne, façon Memphis félin.

Un autre exemple qui m’a parlé, ce sont les blocs géométriques tricolores d’Axelle Vertommen.

Ah oui, très clair aussi. Des aplats de couleurs primaires rouges, jaunes, bleus. Des formes super simples, des cubes, des cylindres, empilés un peu comme des Lego géants. Et le tout recouvert d’une moquette striée très, très rétro.

Oui, là, les références sont limpides. On pense direct à Memphis, à Sotsas. Peut-être même à Superstudio, Peter Shire, pour les formes.

Et l’analyse, du coup ?

Ben, c’est un pastiche direct et assumé du design italien des années 80. L’aspect meuble-jouet crée cette ironie visuelle dont on parlait. La forme prend clairement le pas sur une ergonomie purement féline, si on peut dire. C’est un jeu de style, avec un langage exagéré,
à mi-chemin entre le meuble et la sculpture un peu ludique.

D’accord. Revenons juste une seconde sur le premier exemple. L’arbre moumoute et manifeste de Cat Haus. Qu’est-ce qui le rend si profondément post-moderniste, selon l’analyse de l’article ?

Alors, c’est la combinaison de plusieurs éléments qui sont vraiment poussés à l’extrême.
D’abord, le jeu sur la texture moumoute. Ce n’est pas juste un clin d’œil rétro.
C’est presque une caricature, un commentaire critique sur le mobilier des années 70-80.

Ok, c’est surjoué.

Voilà.

Ensuite, la palette de couleurs. C’est pas juste coloré. Ce sont des collisions chromatiques radicales, très typiques de Memphis. La construction elle-même, qualifiée d’absurde, mais fonctionnelle, elle évoque des designers comme Nathalie Dupasquier, avec un côté presque dadaïste, un peu Fischer-Price pour adulte. Et enfin, la mise en scène générale de l’objet
brouille les pistes entre le design, la mode, la déco. Ce n’est pas juste du kitsch naïf ou de la déco funky. C’est une vraie affirmation esthétique, un peu trash, qui se moque gentiment du design trop lisse, trop bon goût. Un pied de nez, quoi.

Donc, en résumé, si je comprends bien, ce design post-moderniste pour chat, même si c’est encore une niche, il utilise l’ironie, le pastiche, la couleur vive pour un peu secouer les conventions. C’est ça. Il s’inspire beaucoup de Memphis et ses objets, au final, sont bien plus que de simples meubles fonctionnels. Ce sont des sortes de déclarations esthétiques,
joyeuses, décomplexées.

Tout à fait. Et ça, ça soulève une réflexion intéressante, je trouve. Comment nos objets du quotidien, même ceux qu’on destine aux animaux, peuvent devenir des supports
pour un commentaire culturel ?

Oui. Comment ils interrogent notre notion de ce qui est de bon goût ou pas ?

Exactement. Et on pourrait se demander quels autres objets banals du quotidien pourraient être réinterprétés à travers ce prisme d’un design plus radical. Qu’est-ce qui pourrait nous forcer à regarder différemment notre environnement familier ? C’est une excellente question pour finir. De quoi réfléchir.


1. Qu’est-ce qu’un arbre à chat post-moderniste ?

Un arbre à chat post-moderniste affiche la volonté de bousculer les codes traditionnels du mobilier animalier, incorporant une variété d’éléments

– Des formes géométriques exagérées

– Une palette chromatique tranchée, souvent primaire ou discordante

– Un pastiche de l’architecture, de la sculpture ou du design historique

– Une ironie esthétique qui détourne les usages sans les nier

– Possiblement une explosion de couleur

– Une dimension presque ludique, voire parodique

arbre a chat post moderniste explosion de couleurs

Crédits Cat haus

Cette pièce par exemple est une bombe. Clairement, c’est du post-modernisme — mais dans sa version la plus délirante, la plus assumée, presque agressive. On est à la croisée d’Ettore Sottsass, de Gaetano Pesce et de Lisa Frank, avec une touche de rave textile pour félins exigeants. Si ces noms ne vous disent rien, entrez-les sur votre moteur de recherche préféré, vous verrez alors ce que cela donne !

Ce que cet objet dit haut et fort :
“Je suis un collage spécial, un chaos contrôlé – et je ne veux surtout pas passer inaperçu.”

CritèrePrésenceCommentaire
Pastiche / référenceLes formes rappellent à la fois le mobilier 80s, les dessins de Memphis et le patchwork textile des années 70-90
Exagération formelle✅✅Chaque élément est volontairement non-aligné, non symétrique, imprévisible
Palette chromatique dissonante✅✅✅Explosion de couleurs non hiérarchisées, juxtaposées sans ménagement — c’est un collage brutal de pièces de tissu
Texture volontairement “moche” / rebutante / kitschUsage agressif de la moquette peluche, sans peur du ridicule ou du faux luxe
Ironie ou humour visuelL’objet est joyeusement absurde. Un anti-design devenu hyper-design

À la manière du groupe Memphis Milano dans les années 80, le post-modernisme joue avec la surface, la couleur, le volume, et surtout, avec notre attente du « bon goût ». Si vous voulez un aperçu de e que cela pourrait représenter, les plus de âgés ou nostalgiques d’entre-vous se souviendront du générique de Sauvés par le Gong, comme le dit si bien 99 designs sur son article. Je rajouterai pour ma part, Parker Lewis ne perd jamais, dont l’univers répond également à cette exubérance de couleurs vives, flamboyantes, un peu cartoon même dans la mse-en-scène…

Memphis : le design qui a explosé les codes

Fondé à Milan en 1981 par Ettore Sottsass, le groupe Memphis naît en réaction directe au fonctionnalisme rigide du modernisme. Lassés de l’épure, du gris, du rationnel qui dictaient l’esthétique du XXe siècle, les designers du mouvement — comme Nathalie Du Pasquier, Michele De Lucchi ou George Sowden — introduisent une dose massive de couleurs criardes, de formes absurdes, de matériaux bon marché (stratifié plastique, terrazzo, formica). C’est une révolution visuelle et idéologique : Memphis célèbre l’émotion, le kitsch, l’humour et le chaos comme valeurs esthétiques. Le design n’a plus besoin d’être sobre ou discret ; il peut hurler, choquer, s’amuser, à condition d’être sincère.

mobilier post moderniste

Crédits photo Zak Kelley/MoCA

Entre provocation et jeu : une esthétique radicale

L’image iconique souvent associée à Memphis – comme celle présentée dans The Guardian, avec ses meubles aux formes géométriques colorées, délibérément bancales et impossibles à étiqueter – illustre parfaitement cette esthétique radicale. Chaque objet devient un manifeste visuel : ce n’est plus un meuble, c’est une provocation culturelle. Memphis intègre l’ornement et l’exubérance là où le modernisme les bannissait. C’est ce mélange de folie maîtrisée, de culture populaire et de références fragmentées qui a posé les fondations d’un véritable post-modernisme dans le design. Aujourd’hui, dans le monde du mobilier félin, rares sont les créations qui assument pleinement cet héritage. Mais quelques modèles récents, comme certains arbres à chat en blocs colorés, en reprennent le langage — signe que l’esprit de Memphis n’a pas fini de griffer notre quotidien.

Ne pas confondre extravagance et post-modernisme

Il est tentant de confondre extravagance visuelle et design post-moderniste, surtout lorsqu’un objet sort des codes traditionnels. Couleurs criardes, formes inhabituelles, exubérance assumée… tout cela peut évoquer un esprit décalé ou anticonformiste. Mais le post-modernisme n’est pas qu’une affaire de provocation formelle : c’est un langage théorique, une prise de position sur la modernité. Il se définit par sa capacité à jouer avec les références, à détourner les styles précédents, à user du pastiche et de l’ironie, de la citation consciente. Le post-modernisme est un commentaire sur le design — pas juste une explosion de formes.

Ceci n’est pas du post-modernisme

arbre a chat extravagant

Crédits design milk

Ainsi, un arbre à chat coloré et surprenant n’est pas forcément post-moderniste. Pour l’être, il faudrait qu’il joue avec des codes préexistants : pasticher le Bauhaus, moquer le minimalisme, intégrer des formes iconiques de manière décalée. Le Memphis Group, par exemple, ne se contente pas d’être kitsch : il sape les attentes en matière de bon goût, de fonctionnalité et de hiérarchie formelle. Pour éviter la confusion, il faut observer non pas seulement ce qui est visuellement fort, mais ce qui est culturellement critique ou réflexif. L’extravagance peut être purement stylistique ; le post-modernisme, lui, est une posture.

blog comparatif chat

Qui suis-je ?

Depuis que j’ai un chat, je m’intéresse à son comportement et aux notions de territoire félin. Avec le site, j’ai pu développer au fil des années une expertise qui s’enrichit régulièrement.

En savoir plus.

2. Pourquoi créer un meuble aussi radical pour un chat ?

Parce que l’arbre à chat est le point de friction parfait entre fonction et forme, entre vie domestique et expression individuelle. Le mobilier pour animaux, longtemps cantonné au statut d’objet purement utilitaire, devient ici un manifeste visuel, une œuvre à part entière.

forme geometrique bleue pois rouges

Crédits Design Milk

Analyse : Ce modèle flirte clairement avec le post-modernisme !

– Palette chromatique audacieuse (bleu + rouge sur fond graphique),

– Forme qui pastiche la raquette de ping-pong ou une feuille stylisée (on sait pas trop),

– Base en corde façon pastiche de pot de fleur.

– Citation (au sens stylistique ou formelle) + ironie + design expressif = ✔️

– Verdict : Oui ! Une vraie approche post-moderne, façon Memphis Milano version féline.

Le post-modernisme appliqué à l’univers félin permet :

– D’assumer une vision décalée de l’objet quotidien

– De revendiquer le droit à l’esthétique inutile, joyeuse, même exubérante

– De réintégrer le chat comme figure centrale de la maison, non juste son hôte discret

3. Modèles post-modernistes

blocs géométriques tricolores

– Couleurs primaires (bleu, rouge, vert, blanc) utilisées en aplats francs, sans dégradé.

arbre bloc geometrique tricolore

Crédits Axelle Vertommen

– Formes cubiques et cylindriques, ultra-basiques, empilées comme des Lego ou des colonnes abstraites.

Axelle Vertommen dans son atelier

Axelle Vertommen dans son atelier


– Texture en revêtement textile strié : effet moquette rétro.

arbre a chat effet moquette retro

– Le tout rappelle de manière évidente les codes du mouvement Memphis Milano, voire le vocabulaire graphique de Sottsass, Superstudio, ou encore certains travaux de Peter Shire.

ÉlémentPrésenceDétail
PasticheRéférences directes au design post-moderniste italien des années 80
Ironie visuelleL’aspect “meuble-jouet” détourne l’idée de mobilier sérieux
Non-fonctionnalisme ostentatoireLes formes ne cherchent pas l’ergonomie optimale, mais le statement visuel
Jeu de styleCouleurs + textures + formes = langage visuel exagéré, presque caricatural
Hybridité meuble / sculptureObjet sculptural plus que purement utilitaire

Moumoute & manifeste : ce n’est pas du kitsch décoratif, c’est du post-modernisme poilu

Derrière son apparence volontairement pelucheuse, ce meuble pour chat est profondément post-moderniste, et ce pour plusieurs raisons fondamentales — au-delà du simple choix des matériaux ou des couleurs flashy.

arbre a chat post modernisme moumoute

Crédits Cat haus

Jeu sur les textures

L’usage exagéré de la moquette/moumoute évoque une caricature directe du mobilier domestique des années 70–80, mais en surjoué. Ce n’est pas une nostalgie, c’est une exagération critique.

Palette chromatique radicale

Rose bubblegum, vert gazon, rouge velours, jaune acide, gris béton. Aucun souci d’harmonie, mais une volonté de collision chromatique assumée. Typiquement Memphis.

Construction “absurde mais fonctionnelle”

On voit les plateaux, les passages pour chats, mais l’ensemble compose une sculpture qui semble presque sortir d’un dessin de Nathalie Du Pasquier ou d’une boîte de jeu Fisher Price version dadaïste.

Présence humaine dans la composition

La mise en scène de la femme dans des vêtements colorés évoque l’univers de Sottsass ou Gaetano Pesce : on brouille les frontières entre design, mode, déco, animalerie. Le meuble devient une plateforme de récit et d’ambiguïté, pas juste un objet fonctionnel.

Ce que ce n’est pas

Ce n’est pas du mauvais goût naïf (kitsch involontaire)

Ce n’est pas du design minimaliste déguisé en fun

Ce n’est pas de la déco Pinterest « funky »

C’est une revendication de l’esthétique comme langage critique, une attaque du confort visuel, une hommage trash à la déco domestique exagérée.. Pas une parodie de bon goût, mais un vrai pied-de-nez au design lisse.


En résumé

Le design post-moderniste appliqué au monde félin n’en est qu’à ses débuts. Il pourrait bien inaugurer une nouvelle ère.

En assumant l’héritage de Memphis et en refusant la tiédeur esthétique, ces arbres à chat radicaux deviennent les manifestes joyeux d’une nouvelle domesticité — exubérante, assumée, pleine de griffes et de couleurs.

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